Préfecture de Paris Ile de France
Dans Hall de la préfecture de Paris île de France ouvert au public, une exposition en trois axes est présentée :
Le premier axe, aller à la rencontre de la créativité de l’humain à travers des lieux d’entreprises : saisir l’intelligence d’hommes et de femmes et d’en traduire une perception. Chaque toile est peinte sur le lieu de travail pendant que ces hommes et ces femmes y sont actifs. Volontairement, il n’y a pas d’humain, mais des ambiances, une atmosphère qui laisse percevoir la présence de l’homme.
Le deuxième axe, c’est la dynamique d’une prise de conscience de l’impact de l’humain sur la planète qui est recherché. Dans cette mise en mouvement de la créativité humaine, la gestion des déchets est une valeur importante à gérer et à prendre en conscience. La terre est une richesse que l’on emprunte à ses enfants. Ces toiles représentent des instants de vie captés au gré de promenades engendrant parfois tristesse ou colère. Une sorte d’hommage à M. Eugène-René Poubelle, né à Caen en 1831 et mort à Paris en 1907. Alors qu’il était Préfet de la Seine, c’est en 1883 qu’il a donné son nom aux poubelles à travers les décisions qu’il prit pour améliorer l’hygiène de la ville de Paris. 130 années après, qu’en est-il de l’hygiène de la terre ?
Et tout ceci n’a de sens qu’en prenant en compte un troisième axe, l’humain, au cœur de cette dynamique, un être en mouvement, en perpétuel devenir. C’est l’humain qui va permettre de générer cette créativité, cette innovation afin de faire évoluer la société qu’il a lui-même créée. Bien que nous soyons dans une société de plus en plus individualiste, il n’y a sur les toiles que le mouvement des corps qui est recherché. Et tout comme cette société relie de plus en plus rapidement les êtres par un champ invisible à travers le net, c’est ce lien hors champs entre les êtres eux-mêmes qui est peint. L’humain, un être en perpétuelle évolution à la recherche de sens, cherche à se dépasser. Par sa créativité et par son intelligence, il entre dans le processus de la continuité de la vie.
L’exposition présente cette quête à travers différentes toiles.
Présence de M. J.P de Bernis au vernissage :
« C’est avec un plaisir immense que je suis venu spécialement de Nice pour le vernissage de Marièle Gissinger dans la Préfecture de l’île de France.
Toujours égale à elle-même, elle sublime dans son art qui lui est personnel.
Vives félicitations, chère Marièle que j’ai félicitée au Salon International du Beffroy de Bruges (Belgique) que je présidais.
Continuez ! Courage ! »
Jean-Paul de Bernis
Quelque chose de Lourd, d’épais, de chamanique sur le quotidien un rendu avec une densité remarquable.
Un, deux, et trois…
Marièle, continue à croquer la Pomme, pas après pas…
Certes, le chemin est long, mais en fait, c’est mieux !
Un merci, par essence, vrai