Cette toile a été peinte lors du confinement, en pleine tension sociale liée à la pandémie du covid-19.
Au courant de l’année 2019, j’ai perçue des images qui me venaient en tête alors que je visitais des expositions telles que Art’Basel, lorsque je méditais, lorsque je rêvais, lorsque j’avais des échanges d’idées avec des proches. Ces images ont été rassemblées dans un cahier de croquis.
La pandémie prenant de plus en plus d’impact dans le monde, j’ai décidé de transformer ma peinture. Alors que je peignais ce que je voyais extérieurement, dans les entreprises, en pleine nature, j’ai décidé d’ouvrir ma peinture à mes perceptions intérieures, de questionner ma pensée en peinture.
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La toile questionne ainsi les valeurs de la société bâtie sur des valeurs économiques peut-être au-delà de ce qui fait vie. Voilà nos sociétés écrasées, arrêtées, stoppées par un virus…. dont on ne sait ni d’où il vient, ni l’étendue de ses conséquences, et contre lequel nous voyons bien ressurgir la fragilité oubliée de l’humain. Si d’un côté il y a toute la force de ceux qui se battent pour en guérir, pour guérir, pour nourrir et protéger, d’un autre se trouvent les remèdes miracles, les mensonges, les peurs, les incertitudes, les promesses et ces financements jaillissant de toutes parts.